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Hugo Paquette : l'homme de 8 millions de $

Natif de l’Outaouais, Hugo Paquette, n’a pas hésité à s’inscrire à l’UQO.
« Le programme en sciences administratives m’intéressait » dit-il d’amblé de jeu. « À l’UQO, on n’est pas des numéros. Les relations avec les profs sont faciles. Ce n’est pas pareil dans une classe de 200 étudiants. »

Hugo connait l’Université sur le bout de ses doigts. À vrai dire, il a commencé ses études universitaires en 1985. En plus de suivre ses cours en administration, Hugo a travaillé au café-bar, comme assistant-gérant et à titre de régisseur des pubs (party étudiants à l’UQO). « Quand on s’implique, on connait tout le monde et tout le monde nous connait.»

Pas étonnant, surtout quand on touche aux arts de la scène. En effet, Hugo et trois comparses de l’Université ont fondé une troupe d’humoristes : Les 4 od hi. Avec Gilles Beauchamps, Patrick Myre et Luc Diciaume, Hugo a monté un spectacle humoristique alliant chansons, parodies et humour. Aussi frondeurs que le groupe Rock et belles oreilles, les 4 od hic ont connu leurs heures de gloire à la fin des années 1980.

Après ses études universitaires, il fut nommé directeur adjoint de la Coopérative étudiante de l’UQO en 1989. Par la suite, il accepta la direction générale de ce qui deviendra la Coopsco Outaouais après la fusion des coopératives du Cégep et de l’Université en 2000.

Hugo indique que la gestion d’une coopérative, n’est pas une job pour une job. « C’est plutôt la gestion d’une organisation qui a une finalité axée davantage sur les besoins humains que sur le capital financier. La Coopsco Outaouais, c’est une organisation qui génère 8 millions de revenus, et qui crée environ 110 emplois, dont 50% à temps plein » confie-t-il. « La Coopsco verse également 175 000 $ par année en salaire aux étudiants qui y travaillent. »

Plutôt impressionnant comme résultats, mais très compréhensible dans les faits. Effectivement, Hugo a participé à la fusion entre les coopératives du Cégep et de l’Université en 2000, en plus de favoriser la diversité des services (les librairies, les services alimentaires, sans oublier les services de reprographies avec Copie conforme).

Conscient de ses forces, le diplômé de l’UQO le sait : « on connait les besoins de notre clientèle ». Hugo Paquette reconnait aussi les défis qui attendent l’entreprise qu’il dirige : « Il faut maintenir notre place devant la concurrence. Nous devons nous ajuster aux innovations technologiques. Entre autres, nous préparons notre système informatique pour favoriser le commerce électronique.» Hugo veut aussi contrer la malbouffe avec les services alimentaires de la COOPSCO présente dans 14 établissements scolaires, dont le Cégep de l’Outaouais, le Collège St-Alexandre et le Centre l’Escale. Au moment d’écrire cet article, nous apprenions que la Coopérative vient d’être mandatée pour la gestion des services alimentaires à l’UQO dès janvier 2009.

Ce diplômé a littéralement grandi à l’UQO. Après avoir fréquenté et animé la vie universitaire depuis plus de vingt ans, Hugo Paquette a une opinion éclairée sur la destinée de notre Université. À la question concernant les défis à relever pour l’UQO, Hugo répond sans hésitation : « L’UQO ne doit pas rester à l’ombre des autres établissements universitaires. Oui, il faut développer des créneaux et créer de nouveaux programmes. Il ajoute : La région possède un potentiel énorme avec sa force démographique et économique. L’UQO doit convaincre le gouvernement du Québec de mettre de l’avant le quartier universitaire (et le campus unifié) pour offrir plus de programmes qui répondront aux besoins des futurs étudiants. »

Hugo Paquette est un autre de ces diplômés de l’UQO qui met ses valeurs et ses compétences aux services de la collectivité et qui se démarque par son empathie et sa vivacité d’esprit.

 

Sur la photo : Hugo Paquette, diplômé de l’UQO en sciences administratives et directeur général de COOPSCO Outaouais