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Figure légendaire du conte en Outaouais, Jacques Falquet est passionné de création artistique. Nommé personnalité de la semaine par le quotidien Le Droit et Radio-Canada en 2008 et récipiendaire de plusieurs prix, l’ancien étudiant de l’UQO nous invite dans son univers.

La famille Falquet s’installe au Québec au cours des années 1960. Enfant, le jeune Jacques se passionne pour les arts mais surtout pour le théâtre, qu'il pratiquera dès la fin de son secondaire dans une troupe nommée Le Théâtre de l'Accro. Avant d’entreprendre un diplôme en traduction à l’UQO en 1982, M. Falquet a étudié l’art dramatique au collège Lionel-Groulx.

Selon lui, la traduction est avant tout un exercice… de création! Loin de l’image folklorique du scribe peinant devant une pile de paperasse poussiéreuse, Jacques Falquet est un homme de scène, doté du sens de la répartie.

De la traduction à la création

« En création ou en traduction, on ne part jamais de rien », soutient-il. « On commence avec une idée, une anecdote, ou un récit quelconque. Au début de ma carrière de traducteur, une personne m’a abordé en me demandant si j’étais dans le milieu des communications. Sur le coup, j’ai répondu que non. Étonné, mon interlocuteur m’a posé la question suivante : '' donc, la traduction n’a rien à voir avec la communication? '' Du jour au lendemain, cette question a complètement changé ma perception de la traduction et ma façon de travailler. Le traducteur devient responsable de l’efficacité du texte cible. Le texte est-il utile au lecteur? C’est la grande question. »

Même si la scène occupe une grande place dans sa vie, le fondateur des contes du mardi poursuit du même souffle sa carrière d’interprète dans diverses conférences. Hélas, la vie d’artiste n’est pas si simple dans la région! « Il serait bien agréable de vivre de mon art. En fait, l’interprétation est mon gagne-pain, et la création artistique mon violon d’Ingres. Aujourd’hui, tout ce qui est artistique est encore considéré comme superflu, même si personne ne s’en passe », déplore-t-il. « De plus, nous somme inondés de produits ou de vedettes qui viennent d’ailleurs, il se révèle donc difficile de découvrir les talents locaux. »

L’Odyssée

Le 14 décembre prochain, M. Falquet nous présente Le chant de l’Odyssée, au Musée canadien des civilisations. Il s’agit d’une occasion unique de voir et d’entendre un des plus grands conteurs français, Bruno de La Salle, dans l'immortelle épopée d'Homère. Vous pouvez visionner un extrait de ce spectacle épique ici.

Le 14 décembre prochain, M. Falquet nous présente Le chant de l’Odyssée, au musée canadien des civilisations.

Diplômé de l’UQO, Jacques Falquet nous invite dans son univers.

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Savoir > Articles Figure légendaire du conte en Outaouais, Jacques Falquet est passionné de création artistique. Nommé personnalité de la semaine par le quotidien Le Droit et Radio-Canada en 2008 et récipiendaire de plusieurs prix, l’ancien étudiant de l’UQO nous invite dans son univers. La famille Falquet s’installe au Québec au cours des années 1960. Enfant, le jeune Jacques se passionne pour les arts mais surtout pour le théâtre, qu'il pratiquera dès la fin de son secondaire dans une troupe nommée Le Théâtre de l'Accro. Avant d’entreprendre un diplôme en traduction à l’UQO en 1982, M. Falquet a étudié l’art dramatique au collège Lionel-Groulx. Selon lui, la traduction est avant tout un exercice… de création! Loin de l’image folklorique du scribe peinant devant une pile de paperasse poussiéreuse, Jacques Falquet est un homme de scène, doté du sens de la répartie. De la traduction à la création « En création ou en traduction, on ne part jamais de rien », soutient-il. « On commence avec une idée, une anecdote, ou un récit quelconque. Au début de ma carrière de traducteur, une personne m’a abordé en me demandant si j’étais dans le milieu des communications. Sur le coup, j’ai répondu que non. Étonné, mon interlocuteur m’a posé la question suivante : '' donc, la traduction n’a rien à voir avec la communication? '' Du jour au lendemain, cette question a complètement changé ma perception de la traduction et ma façon de travailler. Le traducteur devient responsable de l’efficacité du texte cible. Le texte est-il utile au lecteur? C’est la grande question. » Même si la scène occupe une grande place dans sa vie, le fondateur des contes du mardi poursuit du même souffle sa carrière d’interprète dans diverses conférences. Hélas, la vie d’artiste n’est pas si simple dans la région! « Il serait bien agréable de vivre de mon art. En fait, l’interprétation est mon gagne-pain, et la création artistique mon violon d’Ingres. Aujourd’hui, tout ce qui est artistique est encore considéré comme superflu, même si personne ne s’en passe », déplore-t-il. « De plus, nous somme inondés de produits ou de vedettes qui viennent d’ailleurs, il se révèle donc difficile de découvrir les talents locaux. » L’Odyssée Le 14 décembre prochain, M. Falquet nous présente Le chant de l’Odyssée, au Musée canadien des civilisations. Il s’agit d’une occasion unique de voir et d’entendre un des plus grands conteurs français, Bruno de La Salle, dans l'immortelle épopée d'Homère. Vous pouvez visionner un extrait de ce spectacle épique ici.	Le 14 décembre prochain, M. Falquet nous présente Le chant de l’Odyssée, au musée canadien des civilisations. Diplômé de l’UQO, Jacques Falquet nous invite dans son univers. Suivez-nous sur Facebook et Twitter!
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