a0139 - Jacques A. Plamondon : visionnaire et bâtisseur

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Au début du XIXe siècle, les forêts de l’Outaouais regorgent de majestueux pins blancs. Philemon Wright, visionnaire, défricheur et bâtisseur, voit immédiatement le potentiel économique de la région, et fonde la ville de Hull en 1800. De la vision d’un homme naîtra une région dynamique et prospère.

Au centre de celle-ci se trouve aujourd’hui l’Université du Québec en Outaouais, haut lieu de professeurs et de chercheurs qui participent au partage et à la transmission du savoir, et d’étudiants avides de nouveaux apprentissages. Toujours à l’avant-garde depuis les 30 dernières années, l’UQO se révèle le fruit des efforts de plusieurs visionnaires et bâtisseurs. Monsieur. Jacques A. Plamondon, deuxième recteur de l’Université, compte parmi ce groupe de gens exceptionnels.

Universitaire renommé et professeur de philosophie à l’Université de Sherbrooke, monsieur Plamondon est recruté en 1986 par l’Université du Québec à Hull (UQAH). Dès son arrivée, il poursuit le mandat de son prédécesseur, soit celui de développer le plein potentiel de l’UQO.

Vers une clientèle à temps plein

Par ailleurs, Jacques A. Plamondon constate qu’en raison de ses programmes de sciences comptables, d’éducation et d’informatique, l’Université attire une clientèle à temps partiel en quête de perfectionnement. Répartie sur huit sites, elle est surtout très active le soir. De plus, on n’y offre peu de programmes de cycles supérieurs.

Toutefois, l’Université possède des forces majeures : une situation financière très saine, un surplus accumulé de 1,5 million de dollars, ainsi que des chargés de cours de qualité supérieure à bien d’autres universités au Québec, grâce au nombre élevé de diplômés de la région.

Préoccupé par l’enseignement, la recherche et le bien-être des étudiants, monsieur Plamondon vise maintenant une clientèle à temps plein. Pour y arriver, il mise sur la création de nouveaux programmes de sciences de la nature et de sciences sociales, l’ouverture de programmes de cycles supérieurs et le recrutement de professeurs titulaires d’un doctorat. La réponse ne tarde pas à venir : en effet, les étudiants s’inscrivent à temps plein, les fonds de recherche s’accroissent et l’Université se taille une place dans la recherche de pointe.

Au cœur de l’UQO, les étudiants

Les étudiants sont au cœur des préoccupations du recteur et, en plus de présider à la création de programmes de haut niveau, il fait construire des résidences et développe les services aux étudiants : aménagement du centre sportif, réfection de la piscine et mise en place du Ciné-campus, entre autres. Dans le but de soutenir la croissance de l’Université, il met sur pied la Fondation de l’UQAH avec l’appui de la communauté de l’Outaouais. De plus, monsieur Plamondon réunit les huit sites de l’université en deux pavillons.

À la fin du mandat de Jacques A. Plamondon en 1994, l’Université rayonne dans le paysage communautaire et économique de l’Outaouais. Grâce à la diversité des programmes offerts et à l’accès aux études supérieures, les étudiants francophones ont maintenant une autre alternative.

Cité universitaire

Après avoir mené ce travail colossal, monsieur Plamondon quitte l’Université pour occuper le poste de recteur à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Par la suite, il assure la vice-présidence à l’administration de l’Université du Québec, avant de revenir à l’enseignement dans le domaine de l’éthique du management public. Que pense l’ancien recteur du financement des universités? « Le philosophe en moi prône l’autonomie universitaire et l’autonomie du professeur dans sa salle de cours », précise-t-il. Ce dernier estime important que les universités soient financées adéquatement afin de continuer à exceller, sans toutefois dépendre du pouvoir économique. Il juge que l’UQO bénéficie d’un contexte de développement très favorable : le gouvernement fédéral est un employeur de prestige, les perspectives de carrière sont florissantes, et les gens sont animés d’un fort esprit d’entreprise.

Au fil des siècles, les forêts de pins de l’Outaouais ont laissé la place à une région riche en savoir. S’il venait la visiter, Philemon Wright s’y sentirait sans doute dépaysé. Néanmoins, il est certain qu’il saurait apprécier le travail remarquable des visionnaires et des bâtisseurs de l’UQO et de l’Outaouais.

Texte : Maryse Lehoux, diplômée au baccalauréat en traduction et rédaction à l'UQO

Universitaire renommé et professeur de philosophie à l’Université de Sherbrooke, M. Plamondon est recruté en 1986 par l’Université du Québec à Hull (UQAH). Dès son arrivée, il poursuit le mandat de son prédécesseur, soit celui de développer le plein potentiel de l’UQO.

Photo : Marc-André Marleau

Monsieur Plamondon (à droite), accompagné de ses homologues messieurs Francis R. Whyte et Jean Vaillancourt lors de l’ouverture du CRTL en 2006.

Photo : Patrick Woodbury

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Savoir > Articles Au début du XIXe siècle, les forêts de l’Outaouais regorgent de majestueux pins blancs. Philemon Wright, visionnaire, défricheur et bâtisseur, voit immédiatement le potentiel économique de la région, et fonde la ville de Hull en 1800. De la vision d’un homme naîtra une région dynamique et prospère. Au centre de celle-ci se trouve aujourd’hui l’Université du Québec en Outaouais, haut lieu de professeurs et de chercheurs qui participent au partage et à la transmission du savoir, et d’étudiants avides de nouveaux apprentissages. Toujours à l’avant-garde depuis les 30 dernières années, l’UQO se révèle le fruit des efforts de plusieurs visionnaires et bâtisseurs. Monsieur. Jacques A. Plamondon, deuxième recteur de l’Université, compte parmi ce groupe de gens exceptionnels. Universitaire renommé et professeur de philosophie à l’Université de Sherbrooke, monsieur Plamondon est recruté en 1986 par l’Université du Québec à Hull (UQAH). Dès son arrivée, il poursuit le mandat de son prédécesseur, soit celui de développer le plein potentiel de l’UQO. Vers une clientèle à temps plein Par ailleurs, Jacques A. Plamondon constate qu’en raison de ses programmes de sciences comptables, d’éducation et d’informatique, l’Université attire une clientèle à temps partiel en quête de perfectionnement. Répartie sur huit sites, elle est surtout très active le soir. De plus, on n’y offre peu de programmes de cycles supérieurs. Toutefois, l’Université possède des forces majeures : une situation financière très saine, un surplus accumulé de 1,5 million de dollars, ainsi que des chargés de cours de qualité supérieure à bien d’autres universités au Québec, grâce au nombre élevé de diplômés de la région. Préoccupé par l’enseignement, la recherche et le bien-être des étudiants, monsieur Plamondon vise maintenant une clientèle à temps plein. Pour y arriver, il mise sur la création de nouveaux programmes de sciences de la nature et de sciences sociales, l’ouverture de programmes de cycles supérieurs et le recrutement de professeurs titulaires d’un doctorat. La réponse ne tarde pas à venir : en effet, les étudiants s’inscrivent à temps plein, les fonds de recherche s’accroissent et l’Université se taille une place dans la recherche de pointe. Au cœur de l’UQO, les étudiants Les étudiants sont au cœur des préoccupations du recteur et, en plus de présider à la création de programmes de haut niveau, il fait construire des résidences et développe les services aux étudiants : aménagement du centre sportif, réfection de la piscine et mise en place du Ciné-campus, entre autres. Dans le but de soutenir la croissance de l’Université, il met sur pied la Fondation de l’UQAH avec l’appui de la communauté de l’Outaouais. De plus, monsieur Plamondon réunit les huit sites de l’université en deux pavillons. À la fin du mandat de Jacques A. Plamondon en 1994, l’Université rayonne dans le paysage communautaire et économique de l’Outaouais. Grâce à la diversité des programmes offerts et à l’accès aux études supérieures, les étudiants francophones ont maintenant une autre alternative. Cité universitaire Après avoir mené ce travail colossal, monsieur Plamondon quitte l’Université pour occuper le poste de recteur à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Par la suite, il assure la vice-présidence à l’administration de l’Université du Québec, avant de revenir à l’enseignement dans le domaine de l’éthique du management public. Que pense l’ancien recteur du financement des universités? « Le philosophe en moi prône l’autonomie universitaire et l’autonomie du professeur dans sa salle de cours », précise-t-il. Ce dernier estime important que les universités soient financées adéquatement afin de continuer à exceller, sans toutefois dépendre du pouvoir économique. Il juge que l’UQO bénéficie d’un contexte de développement très favorable : le gouvernement fédéral est un employeur de prestige, les perspectives de carrière sont florissantes, et les gens sont animés d’un fort esprit d’entreprise. Au fil des siècles, les forêts de pins de l’Outaouais ont laissé la place à une région riche en savoir. S’il venait la visiter, Philemon Wright s’y sentirait sans doute dépaysé. Néanmoins, il est certain qu’il saurait apprécier le travail remarquable des visionnaires et des bâtisseurs de l’UQO et de l’Outaouais. Texte : Maryse Lehoux, diplômée au baccalauréat en traduction et rédaction à l'UQO	Universitaire renommé et professeur de philosophie à l’Université de Sherbrooke, M. Plamondon est recruté en 1986 par l’Université du Québec à Hull (UQAH). Dès son arrivée, il poursuit le mandat de son prédécesseur, soit celui de développer le plein potentiel de l’UQO. Photo : Marc-André Marleau Monsieur Plamondon (à droite), accompagné de ses homologues messieurs Francis R. Whyte et Jean Vaillancourt lors de l’ouverture du CRTL en 2006. Photo : Patrick Woodbury Suivez-nous sur Facebook et Twitter!
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