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Passionnés des relations industrielles: le comité organisateur derrière la réussite du CERI 2012

 

L’histoire du comité organisateur du Concours d’excellence en relations industrielles (CERI) est une belle leçon qui saura, espérons-le, inspirer les étudiants. D’abord, parce que 3 des 4 membres du comité ne sont plus étudiants à l’UQO et occupent d’excellents emplois. Ils ont accepté de se lancer dans l’aventure parce que le CERI est un événement qu’ils ont à cœur et ce sont de fiers représentants de leur Université.

Olivier Carbonneau responsable de la logistique, les restaurants et de l’hébergement explique qu’il s’est impliqué dans l’organisation tout simplement parce qu’il a déjà participé à ce concours et ceci lui a permis de vivre une expérience non seulement intéressante, mais aussi très formatrice. Il souhaitait ainsi permettre à d’autres étudiants au baccalauréat d’avoir la même chance qu’il a eue, en y participant.

L’organisateur en chef, Érik Pichette, connu à l’UQO pour son implication dans l’AGE et REEL radio, entre autres, voulait lui aussi offrir aux étudiants une expérience inoubliable. Il a participé au CERI en 2008, a coordonné la délégation de l’UQO en 2009 puis en 2010. Il dit avec conviction : « Ce concours-là je l’ai tatoué sur le cœur! Notre université allait accueillir le concours et il fallait prendre la relève sans quoi, ça serait tombé à l’eau. Je suis privilégié d’avoir eu des gens si compétents pour m’épauler dans cette tâche et faire du Concours; un succès ». Érik Pichette rajoute : « Le couronnement de tout ça a été en plus de voir les étudiants de l’UQO gagner plusieurs prix »!

Émilie Baubriau a participé au CERI à 2 reprises, elle a été coordonnatrice l’an dernier et elle estime que les étudiants qui ne s’investissent pas dans ce concours ratent une opportunité de se développer et de connaître des personnes qui ont la même passion qu’eux. Même si cette diplômée a un excellent emploi elle avoue que cette expérience a réveillé en elle un autre projet : «En participant au gala du concours, j’ai réalisé à quel point l’université me manquait et j’ai hâte de pouvoir m’inscrire à la maîtrise ».

Son collègue Philippe Scrimger qui est étudiant à la maîtrise en relations industrielles lui lance du tac au tac qu’il va lui donner un coup de main et l’encadrer! Ceci reflète l’esprit de solidarité et les sens d’altruisme que ces personnes ont développés en participant et en étant bénévoles dans ce type d’événement. Philippe Scrimger décrit son rôle dans l’organisation du CERI 2012 comme celui qui faisait le pont entre le comité organisateur et l’Université afin de les rassurer que tout allait bien et qu’il y aurait bel et bien un concours. « Je tiens à remercier les professeurs qui ont travaillé avec nous et ce qu’il y avait de particulier c’est cette relation qui était différente du rapport professeur-étudiant, nous étions maintenant des collègues dans un projet et c’était très agréable ».

Érik Pichette ajoute que l’apport des professeurs et des personnes chargées de cours a été fort utile dans le processus : « Il faut trouver des rédacteurs de cas et des juges. Ça nous prend le réseau de contacts de ces personnes pour avancer et il faut parfois se faire insistant lorsque c’est du bénévolat. Heureusement, tout a bien fonctionné. »

Émilie Baubriau qui a connu le milieu universitaire français a constaté à quel point les étudiants québécois sont choyés : « Ils ont tout pour réussir et je ne comprends pas comment les étudiants ne s’investissent pas plus dans leur université. Ils ne comprennent pas que ce concours peut avoir un impact important dans leur milieu professionnel. Il y a des juges qui sont des professionnels qui vont se souvenir qu’un tel s’appelle monsieur X et qu’il finit son baccalauréat en avril et ce serait peut-être intéressant d’avoir son CV ou de garder contact avec lui ». Elle ajoute que l’UQO est l’une des rares universités qui offrent aux étudiants un contact avec les professeurs qui ne passe pas par une structure hiérarchique, et ça, ça vaut beaucoup! Voilà une autre raison de s’impliquer.

Madame Baubriau conclut en disant : « Le CERI ça créé une communauté et il faut qu’il y ait une relève avec des étudiants inscrits au programme. N’oublions pas que ça donne aussi toute une expérience de gestion de projet, et les étudiants seront amenés dans leur vie professionnelle à gérer des personnes, gérer la logistique, une opportunité de mettre ce qu’on apprend à l’université en pratique ».

Voici le comité organisateur du CERI 2012:

Érik Pichette diplômé de l’UQO en 2010 organisateur en chef, aujourd’hui adjoint administratif et directeur du personnel chez Déménagement Maximum.

Philippe Scrimger étudiant à la maîtrise en relations industrielles à l’UQO.

Émilie Baubriau diplômée depuis avril 2011 et maintenant conseillère en ressources humaines au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien.

Olivier Carbonneau, diplômé en mai 2011 et maintenant conseiller en ressources humaines à Statistiques Canada.

 

 

Émilie Baubriau, Érik Pichette, Philippe Scrimger et Olivier Carbonneau.

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