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D’importantes bourses pour 3 étudiantes au doctorat en psychologie de l’UQO


Alex Drolet-Dostaler,  Marie-Pierre Fontaine-Paquet et Claudie Loranger, trois étudiantes au doctorat en psychologie de l’UQO ont décroché de prestigieuses bourses qui leur permettront de se concentrer sur leurs travaux et de compléter leurs recherches doctorales.

Pour le professeur Paul Samuel Greenman, responsable du programme de troisième cycle en psychologie, il faut souligner l’excellence du travail de ces étudiantes de même que celui du programme de doctorat de l’UQO : « Il s'agit d'un accomplissement remarquable pour ces étudiantes, en raison de la vive compétition pour ces fonds. C'est aussi un excellent signe pour notre programme de doctorat en psychologie, parce que l'évaluation du milieu de recherche est un critère important dans l'octroi des bourses de telle magnitude».         

Claudie Loranger

Claudie Loranger est une étudiante qui a remporté plusieurs concours (Dévoile ta recherche 2011) et elle a également reçu, en avril 2011, la médaille Jeunesse du lieutenant-gouverneur du Québec remise aux étudiants qui sont une source d'inspiration pour la jeunesse. Cette année, la bourse obtenue par madame Loranger provient du Fonds de recherche du Québec-santé (FRQS) et elle lui permettra de financer les premières années de sa formation au doctorat en psychologie (bourse de formation à la maîtrise). « Cette bourse est d'ailleurs en lien avec la réalisation du projet de recherche de mon essai doctoral, soit l'intervention auprès d'individus touchés par un état de stress post-traumatique par la thérapie cognitive-comportementale et la réalité virtuelle », explique la doctorante.

Claudie Loranger travaille avec le professeur Stéphane Bouchard, titulaire de la chaire de recherche du Canada en cyberpsychologie. « Mon travail au Laboratoire m’a permis de développer un intérêt pour le traitement des troubles anxieux ainsi que pour les applications multiples de la réalité virtuelle. Plus spécifiquement, dans le cadre de mon essai doctoral, j'espère participer au développement d'un environnement virtuel qui servira d'outil pour aider des femmes ayant vécu un traumatisme à la suite d’une agression sexuelle.»

Alex Drolet-Dostaler

Sa collègue Alex Drolet-Dostaler a quant à elle obtenu un appui financier du Fonds de recherche du Québec-Société et culture (FRQSC) dont les critères d’évaluation comprennent l’excellence du dossier universitaire, l’aptitude et l’expérience en recherche ainsi que la qualité et l’intérêt scientifique du projet envisagé.

Alex a travaillé pendant plusieurs années dans un organisme communautaire s’adressant aux personnes vivant avec un problème de santé mentale. Cette expérience lui permet aujourd’hui de mieux évaluer les besoins de ces gens et son choix s’est porté sur la recherche en intervention lors de situation de crise.

Notre doctorante précise qu’il y encore beaucoup à faire dans la recherche sur les interventions de crise : « Précisément la crise de type psychopathologique (typologie de Séguin, Brunet et Leblanc, 2012), il importe d’en distinguer le sous-groupe des troubles mentaux graves de type psychotique, pour lesquels les théories classiques de l’intervention de crise s’appliquent difficilement (Ball et coll., 2005), de celui des troubles mentaux avec ou sans trouble de personnalité. Mon projet portera en ce sens sur l’approfondissement des circonstances entourant les crises de chacun de ces sous-groupes, particulièrement au niveau de la direction de l’agressivité, c’est-à-dire vers soi (crise suicidaire ou autodestructive) ou vers autrui (crise hétéroagressive ou criminelle). Le centre de crise et l’urgence psychiatrique de la région de l’Outaouais seront mis à contribution pour procéder à la collecte de données ».

Alex Drolet-Dostaler explique que sa bourse lui permettra, elle aussi, de se consacrer entièrement à son programme d’études en plus de développer une expertise théorique et pratique en psychologie afin de devenir psychologue.

Marie-Pierre Fontaine-Paquet

Notre troisième boursière est Marie-Pierre Fontaine-Paquet qui a reçu une bourse de l’Institut de recherche en santé du Canada (IRSC) du Programme de bourses d'études supérieures du Canada Frederick Banting et Charles Best. Il s’agit d’une bourse en l’honneur des scientifiques qui ont découvert l'insuline. La bourse vise à souligner le mérite des étudiants qui poursuivent des études doctorales dans un domaine lié à la santé au Canada.

Les recherches de Marie-Pierre Fontaine-Paquet porteront sur le traitement de la dépression post-partum. « Non seulement cette dépression a des conséquences négatives pour la femme après l’accouchement, mais elle peut nuire à la formation de liens affectifs entre elle et son enfant, en plus de causer des problèmes de développement cognitif et socio-émotionnel chez le nouveau-né. S’ajoute à cela le risque que le père développe un problème de santé mentale dans la période postnatale. La dépression post-partum est une des complications les plus courantes de la grossesse », explique la jeune chercheure.

La thérapie de couple axée sur l'émotion (Emotionally Focused Therapy-EFT) est un traitement prometteur pour la dépression post-partum accompagnée d'une détresse dans le couple. L'EFT aide le couple à former un attachement sécurisant en aidant chacun à reconnaître et à répondre aux besoins de base d'intimité et d'affection de l'autre. « Mon projet de recherche sera le premier à évaluer l'efficacité de l'EFT pour le traitement de la dépression post-partum.

Le recrutement pour cette étude se fera principalement à l’Hôpital Montfort et à la Clinique de services psychologiques de l’UQO (CSPUQO), où les couples qui choisiront de participer à la recherche recevront une thérapie EFT.

Choisir l’UQO pour le doctorat en psychologie

Le principal facteur qui a influencé nos 3 doctorantes et boursières est d’abord la passion des professeurs qui les guident dans leurs parcours et la notoriété de leurs travaux de recherche.

Claudie Loranger a fait son baccalauréat à l’UQO et elle souligne : « l’expertise inégalée du professeur Stéphane Bouchard et toute l'équipe du Laboratoire de cyberpsychologie sont un atout pour la suite de mon parcours ».

Quant à Marie-Pierre Paquet, elle a choisi de travailler avec le professeur Paul Samuel Greenman en raison de son intérêt pour la recherche et de son expérience considérable dans le développement et la mise à l’épreuve des traitements psychologiques et en thérapie conjugale.

Finalement, Alex Drolet-Dostaler indique que c’est sa rencontre avec la professeure Line Leblanc qui l’a convaincue. « Avec son approche globale et nuancée, et son expertise en psychoéducation, elle a su m’inspirer dans mon projet de recherche ».

Toutes nos félicitations à ces 3 boursières et la meilleure des chances dans leurs projets de recherche!

 

 

 

Rangée du bas; Claudie Loranger, Alex Drolet-Dostaler, Marie-Pierre Fontaine-Paquet
Rangée du haut : Stéphane Bouchard, Paul Samuel Greenman et Line Leblanc

 

 

 

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