Savoir > Articles

Denis Dubé reçoit le Prix d’excellence en gestion de l’Université du Québec

L’Assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec a décerné, le 28 août 2012, le Prix d’excellence en gestion - volet carrière 2012 au vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’UQO, monsieur Denis Dubé. Ce prix souligne les réalisations remarquables en gestion de monsieur Dubé qui, tout au long de ses 27 années au service de l’UQO, a été un ambassadeur de l’Université sur toutes les tribunes.

Denis Dubé a fait ses débuts à l’UQO à titre de chargé de cours et d’employé professionnel en 1984. Il a rapidement obtenu un poste de professeur régulier l’année suivante et, en 1991, il est nommé directeur du Département d’informatique, poste qu’il cumule en 1994-1995 avec celui de directeur du Module de l’informatique. En 1995, Denis Dubé devient doyen des études et de la recherche avant d’obtenir, en 1998, le poste de vice-recteur à l’enseignement et à la recherche qu’il occupe encore à ce jour.

Denis Dubé explique l’un des succès de son approche de gestionnaire : « Mon approche est inspirée du comportement d’un professeur et de celui d’un étudiant. J’utilise le comportement de l’étudiant pour être à l’écoute de mes interlocuteurs et prendre le temps de comprendre leur perspective des situations. J’exploite mes compétences de pédagogue, issues de mon expérience de professeur, pour expliquer mon point de vue. Je cherche ainsi à convaincre mes interlocuteurs plutôt que de leur imposer des décisions ». Le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche insiste pour souligner sa reconnaissance envers toutes les personnes avec qui il a eu le plaisir de collaborer au cours des années : « Leur engagement envers le succès de l’UQO a été à la source des succès que nous avons connus. Par une volonté de dépassement et un souci pour la qualité de nos interventions, nous avons pu faire ensemble des pas de géant ».

La recherche à l’UQO en croissance et de plus en plus de nouveaux programmes

À l’UQO, la croissance des activités de recherche a été fulgurante pendant la dernière décennie. La mise en œuvre des activités à Saint-Jérôme et l’élargissement général de la programmation de l’UQO ont constitué aussi des chantiers de la plus haute importance pour le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche. La plus grande fierté de Denis Dubé a été de permettre à l’UQO d’offrir ses premiers programmes de doctorat autonomes en 2006. « Ce fut un moment clef dans l’histoire de notre jeune université à qui on venait reconnaître le potentiel d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes menant au plus haut grade universitaire. L’octroi de ces premiers doctorats autonomes confirmait le savoir-faire de l’UQO. Ces dernières années, ce fut un plaisir immense et une source de très grande fierté pour moi et pour les professeurs concernés d’assister aux soutenances des thèses des premiers finissants de ces programmes ».

Un représentant de l’ensemble des secteurs de l’Université

Au cours de notre entretien, Denis Dubé accepte de raconter une anecdote qui témoigne bien de sa capacité à défendre l’intérêt de l’ensemble des secteurs qui composent l’UQO : « Il y a une dizaine d’années, un collègue vice-recteur d’une autre université m’avait invité à faire partie du comité formé par son établissement afin de juger les demandes de promotion des professeurs. Quelque temps plus tard, il m’achemine la résolution de la commission des études où il est écrit : Denis Dubé représentant du secteur des sciences de l’éducation. Je l’appelle et lui dit; voyons! Qu’est-ce que c’est ça, je suis physicien. Il répond quoi; j’ai toujours pensé que tu étais détenteur d’un doctorat en éducation. Tu es toujours là à défendre l’intérêt des programmes de formation des maîtres et à parler de façon extrêmement détaillée du contenu des programmes et des objectifs.»

Denis Dubé a accueilli cette perception de son collègue de façon très positive et valorisante. «Il semble bien que je sois en mesure, même dans des domaines très différents, de prendre la défense de programmes avec une certaine connaissance des enjeux qu’ils comportent ». Monsieur Dubé conclue en disant : « Finalement, je n’ai pas siégé sur le comité.»

L’étudiant d’abord

Denis Dubé a amorcé sa carrière à l’été 1984 comme chargé de cours à l’Université Laval. Là aussi, l’histoire est particulière, il explique : « On m’avait donné une classe avec 99 étudiants et je me suis dit : au moins s’il m’avait donné un étudiant de plus j’aurais pu dire que j’avais 100 étudiants! En plus, on m’avait donné un local pouvant contenir 250 étudiants, s’il m’avait fait confiance, il m’en aurait donné 200. Je voulais des défis et je n’avais pas peur d’avoir des classes importantes, j’aimais avoir des étudiants qui avaient soif d’apprendre. »

Pour le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’UQO l’Université est un lieu privilégié pour ses étudiants : « Pour l’étudiant, l’université représente un moment dans sa vie où l’on va lui permettre de se dépasser, d’aller au-delà de ce qu’il pensait être ses limites au plan intellectuel, sur le plan de ses capacités à comprendre des choses. On doit lui proposer des défis qui vont l’amener à se confronter à ses limites, lui donner confiance en lui et à mieux percevoir son potentiel, tout en développant des compétences de haut niveau ».

L’Université, acteur de son milieu

Pour Denis Dubé, au cours des dernières décennies, l’Université est devenue de plus en plus un acteur central du développement social, économique et culturel de son milieu. Selon lui, « Dans une société où le savoir devient un des principaux facteurs du développement de l’économie, il ne faut pas se surprendre de l’importance grandissante que les établissements universitaires jouent dans leur milieu ». Dans cet esprit, le vice-recteur insiste sur l’importance de faire en sorte qu’on valorise tous les moyens pour établir des partenariats fertiles avec les autres acteurs du milieu. Selon lui, l’Université forme des personnes qui deviennent des acteurs de premier plan pour leur milieu. Il insiste pour voir dans la formation universitaire un moyen pour développer l’expertise, mais aussi, une occasion de stimuler l’ouverture et la capacité d’analyse de citoyens qui sont appelés à devenir des leaders de leur communauté.

Si l’Université fut un jour associée à une tour d’ivoire, pour Denis Dubé, cette image n’a plus sa raison d’être en 2012. Tout en encourageant les membres de la communauté universitaire à s’investir dans leur milieu, il a lui-même donné l’exemple en contribuant de son expertise auprès d’un grand nombre d’organismes de l’Outaouais.

La suite des choses

Denis Dubé voit l’avenir sans l’appréhender : « Mon premier mandat au poste de vice-recteur à l’enseignement et à la recherche a été de 5 ans de 1998 à 2003, puis 2003 à 2008 et maintenant 2008 jusqu’en 2013 ». À la blague il lance : «J’expire le 31 mai 2013 à minuit et je n’ai pas hâte à cette nuit-là! » Avec cette détermination et sa connaissance approfondie de l’UQO, de son histoire et de ses acteurs, Denis Dubé représente un rouage central dans l’articulation de la mission de son université. Pour l’après 2013, on verra en temps et lieu, dit-il!

Félicitations à monsieur Denis Dubé, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, pour l’obtention du Prix d’excellence en gestion – volet carrière 2012 de l’Université du Québec.

Denis Dubé, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche de l'UQO.
(Crédit photo : Jocelyn Bernier, Focus1)

Suivez-nous sur Facebook et Twitter!

Accueil \| Abonnement \| Archives \| Nous joindre

Savoir > Articles Denis Dubé reçoit le Prix d’excellence en gestion de l’Université du Québec L’Assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec a décerné, le 28 août 2012, le Prix d’excellence en gestion - volet carrière 2012 au vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’UQO, monsieur Denis Dubé. Ce prix souligne les réalisations remarquables en gestion de monsieur Dubé qui, tout au long de ses 27 années au service de l’UQO, a été un ambassadeur de l’Université sur toutes les tribunes. Denis Dubé a fait ses débuts à l’UQO à titre de chargé de cours et d’employé professionnel en 1984. Il a rapidement obtenu un poste de professeur régulier l’année suivante et, en 1991, il est nommé directeur du Département d’informatique, poste qu’il cumule en 1994-1995 avec celui de directeur du Module de l’informatique. En 1995, Denis Dubé devient doyen des études et de la recherche avant d’obtenir, en 1998, le poste de vice-recteur à l’enseignement et à la recherche qu’il occupe encore à ce jour. Denis Dubé explique l’un des succès de son approche de gestionnaire : « Mon approche est inspirée du comportement d’un professeur et de celui d’un étudiant. J’utilise le comportement de l’étudiant pour être à l’écoute de mes interlocuteurs et prendre le temps de comprendre leur perspective des situations. J’exploite mes compétences de pédagogue, issues de mon expérience de professeur, pour expliquer mon point de vue. Je cherche ainsi à convaincre mes interlocuteurs plutôt que de leur imposer des décisions ». Le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche insiste pour souligner sa reconnaissance envers toutes les personnes avec qui il a eu le plaisir de collaborer au cours des années : « Leur engagement envers le succès de l’UQO a été à la source des succès que nous avons connus. Par une volonté de dépassement et un souci pour la qualité de nos interventions, nous avons pu faire ensemble des pas de géant ». La recherche à l’UQO en croissance et de plus en plus de nouveaux programmes À l’UQO, la croissance des activités de recherche a été fulgurante pendant la dernière décennie. La mise en œuvre des activités à Saint-Jérôme et l’élargissement général de la programmation de l’UQO ont constitué aussi des chantiers de la plus haute importance pour le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche. La plus grande fierté de Denis Dubé a été de permettre à l’UQO d’offrir ses premiers programmes de doctorat autonomes en 2006. « Ce fut un moment clef dans l’histoire de notre jeune université à qui on venait reconnaître le potentiel d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes menant au plus haut grade universitaire. L’octroi de ces premiers doctorats autonomes confirmait le savoir-faire de l’UQO. Ces dernières années, ce fut un plaisir immense et une source de très grande fierté pour moi et pour les professeurs concernés d’assister aux soutenances des thèses des premiers finissants de ces programmes ». Un représentant de l’ensemble des secteurs de l’Université Au cours de notre entretien, Denis Dubé accepte de raconter une anecdote qui témoigne bien de sa capacité à défendre l’intérêt de l’ensemble des secteurs qui composent l’UQO : « Il y a une dizaine d’années, un collègue vice-recteur d’une autre université m’avait invité à faire partie du comité formé par son établissement afin de juger les demandes de promotion des professeurs. Quelque temps plus tard, il m’achemine la résolution de la commission des études où il est écrit : Denis Dubé représentant du secteur des sciences de l’éducation. Je l’appelle et lui dit; voyons! Qu’est-ce que c’est ça, je suis physicien. Il répond quoi; j’ai toujours pensé que tu étais détenteur d’un doctorat en éducation. Tu es toujours là à défendre l’intérêt des programmes de formation des maîtres et à parler de façon extrêmement détaillée du contenu des programmes et des objectifs.» Denis Dubé a accueilli cette perception de son collègue de façon très positive et valorisante. «Il semble bien que je sois en mesure, même dans des domaines très différents, de prendre la défense de programmes avec une certaine connaissance des enjeux qu’ils comportent ». Monsieur Dubé conclue en disant : « Finalement, je n’ai pas siégé sur le comité.» L’étudiant d’abord Denis Dubé a amorcé sa carrière à l’été 1984 comme chargé de cours à l’Université Laval. Là aussi, l’histoire est particulière, il explique : « On m’avait donné une classe avec 99 étudiants et je me suis dit : au moins s’il m’avait donné un étudiant de plus j’aurais pu dire que j’avais 100 étudiants! En plus, on m’avait donné un local pouvant contenir 250 étudiants, s’il m’avait fait confiance, il m’en aurait donné 200. Je voulais des défis et je n’avais pas peur d’avoir des classes importantes, j’aimais avoir des étudiants qui avaient soif d’apprendre. » Pour le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’UQO l’Université est un lieu privilégié pour ses étudiants : « Pour l’étudiant, l’université représente un moment dans sa vie où l’on va lui permettre de se dépasser, d’aller au-delà de ce qu’il pensait être ses limites au plan intellectuel, sur le plan de ses capacités à comprendre des choses. On doit lui proposer des défis qui vont l’amener à se confronter à ses limites, lui donner confiance en lui et à mieux percevoir son potentiel, tout en développant des compétences de haut niveau ». L’Université, acteur de son milieu Pour Denis Dubé, au cours des dernières décennies, l’Université est devenue de plus en plus un acteur central du développement social, économique et culturel de son milieu. Selon lui, « Dans une société où le savoir devient un des principaux facteurs du développement de l’économie, il ne faut pas se surprendre de l’importance grandissante que les établissements universitaires jouent dans leur milieu ». Dans cet esprit, le vice-recteur insiste sur l’importance de faire en sorte qu’on valorise tous les moyens pour établir des partenariats fertiles avec les autres acteurs du milieu. Selon lui, l’Université forme des personnes qui deviennent des acteurs de premier plan pour leur milieu. Il insiste pour voir dans la formation universitaire un moyen pour développer l’expertise, mais aussi, une occasion de stimuler l’ouverture et la capacité d’analyse de citoyens qui sont appelés à devenir des leaders de leur communauté. Si l’Université fut un jour associée à une tour d’ivoire, pour Denis Dubé, cette image n’a plus sa raison d’être en 2012. Tout en encourageant les membres de la communauté universitaire à s’investir dans leur milieu, il a lui-même donné l’exemple en contribuant de son expertise auprès d’un grand nombre d’organismes de l’Outaouais. La suite des choses Denis Dubé voit l’avenir sans l’appréhender : « Mon premier mandat au poste de vice-recteur à l’enseignement et à la recherche a été de 5 ans de 1998 à 2003, puis 2003 à 2008 et maintenant 2008 jusqu’en 2013 ». À la blague il lance : «J’expire le 31 mai 2013 à minuit et je n’ai pas hâte à cette nuit-là! » Avec cette détermination et sa connaissance approfondie de l’UQO, de son histoire et de ses acteurs, Denis Dubé représente un rouage central dans l’articulation de la mission de son université. Pour l’après 2013, on verra en temps et lieu, dit-il! Félicitations à monsieur Denis Dubé, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, pour l’obtention du Prix d’excellence en gestion – volet carrière 2012 de l’Université du Québec.	Denis Dubé, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche de l'UQO. (Crédit photo : Jocelyn Bernier, Focus1) Suivez-nous sur Facebook et Twitter!
Désabonnement \| Politique de confidentialité \| Politique d'utilisation Publié par la Direction des communications et du recrutement