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Les défis du nouveau vice-recteur à la recherche et à l’enseignement de l’UQO


En poste depuis le 19 août, monsieur Denis Harrisson effectue en quelque sorte un retour à l’UQO! Le nouveau vice-recteur a été professeur au Département de relations industrielles de 1991 à 2003. « Je reconnais l’UQO, mais les gens ont bien changé, le corps professoral a doublé et il y a eu beaucoup de développement au cours des 10 dernières années. Je vois beaucoup de potentiel, les gens sont très intéressés par le développement de l’UQO et par la place qu’occupe notre université dans la région et ça c’est très positif ».

Notre nouveau vice-recteur consacre beaucoup de temps à des rencontres avec les doyens, les responsables des différents programmes, des Départements et les gens afin de se familiariser avec les nombreux dossiers et assurer le développement des programmes de l’UQO. Denis Harrisson ne cache pas qu’il doit régler certains problèmes immédiats, d’autres prendront plus de temps : « C’est le climat entre les personnes et les relations de travail avec le syndicat des professeurs et je l’avais clairement indiqué lors du processus de consultations pour l’obtention de mon poste. Il faudra s’y investir, ceci exige beaucoup de diplomatie et de dialogue. On prendra le temps nécessaire », explique monsieur Harrisson.

La place de l’UQO

Il faut que l’Université du Québec en Outaouais devienne une université de premier choix pour les étudiants qui terminent le CÉGEP et c’est pour cette raison que nous devons consolider et développer des programmes attirants, il y a de la place tant au plan physique qu’intellectuel, assure Denis Harrisson. « Quant à la recherche, il faut mettre les choses au clair; certains diront que l’UQO est l’une des constituantes avec les plus petites subventions si on se compare avec l’UQAC ou Rimouski. Mais il faut comparer les disciplines, ce sont les sciences naturelles et les sciences de la santé qui raflent la majeure partie des budgets de recherche au Canada. Comparez la psychologie à l’UQO avec ce qui se fait ailleurs et faites de même pour les sciences sociales et vous verrez qu’on fait aussi bien sinon mieux », de préciser le vice-recteur.

Ce constat incite, bien entendu, Denis Harrisson à souhaiter un développement rapide des programmes en sciences naturelles et de la santé. « Nous avons un premier département de sciences naturelles avec l’Institut de la forêt tempérée (ISFORT) au sein duquel nous avons de l’écologie et de la biologie et de là peut émerger d’autres programmes en science. D’ailleurs, dès l’an prochain, l’UQO offrira un programme en génie électrique ».

Les besoins de la population seront grandissants pour la formation universitaire et l’UQO a la chance d’être présente dans les 2 régions au Québec où il y a une importance croissance démographie : l’Outaouais et les Laurentides. « Il faut faire notre place on est dans un monde compétitif » affirme monsieur Harrisson.

La recherche

Un autre objectif que se donne le nouveau vice-recteur à l’enseignement et à la recherche est de développer les groupes et les chaires de recherche. Monsieur Harrisson explique que les organismes subventionnaires se tournent de plus en plus vers les équipes de recherche pluridisciplinaire, interuniversitaire. « Nos professeurs à l’UQO sont très présents étant membres de centres de recherche, il faut construire autour de ça. N’oublions pas la recherche fondamentale libre et la mobilisation des connaissances. Ces professeurs qui mènent de telles recherches vont attirer des étudiants aux cycles supérieurs, et ces étudiants choisissent souvent les professeurs avec qui ils souhaitent travailler autant qu’une université ».

En conclusion, Denis Harrisson affirme être très heureux d’être revenu à l’UQO : « je suis très satisfait de l’accueil qu’on m’a fait et j’espère que ça va rester comme ça, pour le reste je suis très optimiste puisqu’on a une très bonne équipe »!


 

 

 

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