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La vulgarisation scientifique : du laboratoire à la radioSouvent associée à des séminaires et à des travaux en laboratoire, la recherche universitaire est fréquemment confrontée aux idées préconçues des étudiants. Lorsque ces derniers s’initient aux nombreuses activités qui l’entourent, leurs perceptions changent. « Quand on goûte à la véritable recherche, on a un réel plaisir à la découvrir. Lorsqu’on trouve un sujet passionnant, c’est vraiment intéressant de pousser l’objet d’étude encore plus loin, d’atteindre de nouveaux objectifs et de participer à l’avancement des connaissances », affirme Vanessa Tassé, doctorante à l’UQO. Cette étudiante au doctorat en psychologie réalise, sous la supervision du professeur Paul Greenman, un projet de recherche sur la relation entre l’attachement et l’anxiété, des comportements à risques physiques et affectifs chez les patients qui souffrent de maladies cardiaques. Notre doctorante a d’ailleurs pris goût à la recherche lors de la présentation de sa thèse d’honneur dans le cadre de son baccalauréat en psychologie à l’UQO. Tout comme Vanessa Tassé, Jessica Royer a eu la piqûre de la recherche en effectuant sa thèse d’honneur, mais également en assistant aux cours de neuropsychologie offerts au baccalauréat en psychologie. Son intérêt pour cette science l’a d’ailleurs conduit à poursuivre ses études au profil neuropsychologie clinique du doctorat en psychologie. Elle mène, sous la supervision des professeurs Daniel Fiset et Caroline Blais, des recherches sur la reconnaissance des visages et des messages non verbaux ainsi que sur le caractère essentiel de ces éléments dans les relations sociales. Intense et captivant Cette présentation a été une source de motivation à mener sa recherche plus loin, explique Vanessa Tassé. Elle a ainsi trouvé de nouvelles façons de voir son sujet de recherche et de le synthétiser. Gagnante de ce concours à l’UQO, la doctorante Tassé a pris part à la finale lors du 81e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). « Cette expérience était une autre occasion de parler de ma problématique de recherche qui me tient à cœur, de rendre les gens plus conscients de cette dernière et de possiblement faire avancer les choses en les informant de façon simple », soutient l’étudiante. Propager le savoir avec confiance Les deux doctorantes soulignent que cette activité constituait une opportunité formidable, puisque peu d’étudiants sont accueillis à des émissions radio. « La vulgarisation que cette entrevue exigeait rendait l’occasion encore plus stimulante et elle m’a aussi donné confiance en mes capacités », conclut Jessica Royer.
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