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Le portrait d’une chargée de cours à l’UQO


Pendant un séjour au cégep de l’Outaouais, Laurence Clennett-Sirois participe à un voyage d’aide internationale au Nicaragua, expérience qui lui donnera la piqûre du développement international et l’amènera ensuite à l’UQO, où elle fera des études en sciences sociales en plus d’y devenir chargée de cours en 2012.

En effet, c’est en 2002 que la jeune chargée de cours amorce son parcours universitaire en optant à l’époque, pour le baccalauréat en sciences politiques et développement international de l’UQO. Elle y voit alors une belle opportunité de mieux comprendre les enjeux internationaux tout en poursuivant des études dans un domaine qui la passionne déjà. « Après mon séjour au Nicaragua, c’était une suite logique de venir poursuivre mes études à l’UQO et d’approfondir mes connaissances dans ce domaine. J’y voyais une excellente opportunité de mieux comprendre le développement international et les enjeux s’y rattachant et les réalités que j’avais vécues pendant mon séjour en Amérique centrale », explique la détentrice d’un doctorat en Gender Studies, de l’Université of Sussex (Royaume-Uni).

Étant une personne originaire de la région de l’Outaouais, Laurence Clennett-Sirois savait déjà que l’UQO était au haut de sa liste lorsque viendrait le temps d’opter pour une université où elle y poursuivrait ses études. « Je suis une fille d’ici. Je suis née à Hull et je connaissais très bien la région, les enjeux régionaux et les programmes offerts à l’UQO. Pour moi, c’était sans équivoque, l’UQO offrait la formation que je voulais, avec des professeurs et chargés de cours compétents et une relation de proximité avec ceux-ci qui ne se trouve pas nécessairement dans des institutions plus grandes », mentionne madame Clennett-Sirois. Cet aspect de proximité et de relations plus humaines entre professeurs et étudiants, Laurence l’a bien senti. Elle explique d’ailleurs qu’elle a eu la chance de travailler avec des professeurs sur de grands projets de recherche pendant qu’elle complétait son baccalauréat. « C’est rare, surtout lorsqu’on est au bacc, de pouvoir travailler d’aussi prêt avec les professeurs. C’est réellement l’un des plus beaux avantages que je vois d’avoir étudié à l’UQO », insiste l’experte en études des femmes.

« Mon parcours à l’UQO m’aura aussi donné le privilège de travailler avec Denyse Côté, en plus de suivre le cours femme et société. C’est d’ailleurs ce cours qui m’aura poussé à poursuivre des études à la maîtrise en sociologie et études des femmes. Les excellentes relations que j’aurai développées avec les professeurs m’auront aussi aidée à obtenir des bourses pour poursuivre mes études de maîtrise et de doctorat. Les professeurs à l’UQO m’ont supporté, appuyé et épaulé dans tout ce processus », explique avec beaucoup de reconnaissance Laurence Clennett-Sirois. Maintenant chargée de cours à l’UQO, elle peut redonner un peu tout ce savoir qu’elle y a acquis au fil des ans.

À seulement 31 ans, Laurence Clennett-Sirois n’a certes pas chômé et elle est tout à fait passionnée par ce qu’elle fait. « C’était important pour moi de revenir à l’UQO. Je crois beaucoup aux formations qui y sont offertes et j’apprécie autant la proximité avec les étudiants à titre de chargée de cours que lorsque j’étais moi-même étudiante ». Visiblement très engagée, la chargée de cours de l’UQO est restée très marquée par son expérience à l’UQO et ce qui s’y faisait comme projets et recherches. « On a qu’à penser à l’ORÉGAND, l’observatoire mis sur pied par Denyse Côté, dans lequel je m’implique activement et qui me permet de redonner à l’UQO », explique madame Clennett-Sirois.

En plus des charges de cours et des nombreux projets de recherche qui occupent Laurence Clennett-Sirois, la diplômée de l’UQO s’implique dans plusieurs activités à l’université ainsi qu’au niveau des causes pour l’égalité entre les sexes. Elle utilise d’ailleurs toujours ses expériences dans sa façon d’enseigner ce qui transparait dans ses méthodes d’enseignement.

Enfin, Laurence Clennett-Sirois est également la membre-représentante des chargées de cours sur le comité qui travaille à l’organisation de la Journée de la valorisation de l’enseignement (JVE) qui se tiendra le 29 avril prochain. « La relation pédagogique et rétroaction sont pour moi des aspects très importants de l’enseignement. J’aime savoir ce que les étudiants avec qui je travaille pensent de mes méthodes et ma façon d’explorer la matière. Je vois en cette activité, une belle occasion de sensibiliser autant les professeurs que les étudiants sur l’importance de la collaboration et du travail d’équipe qui existe dans la relation prof-étudiant. J’invite professeurs, chargés de cours et étudiants à visiter le site de l’UQO pour connaître tous les détails sur cette 7e édition de la JVE, www.uqo.ca/dga », mentionne en terminant Laurence Clennett-Sirois.

La passion de l’enseignement qui anime la chargée de cours est palpable. On l’entend bien dans ses propos et lorsqu’elle mentionne que son cœur est ici, en Outaouais et à l’UQO. Si vous avez la chance de suivre un cours avec cette passionnée ou de travailler avec elle dans le cadre d’un projet, sautez sur l’occasion. Sa bonne humeur, son professionnalisme et son désir d’atteindre l’excellence sont contagieux.

 

 

Laurence Clennett-Sirois, chargée de cours à l’UQO. Crédit photo : Nasser Eldjama.

Affiche pour la Journée de la valorisation de l’enseignement de l’UQO. Crédit photo : Éric Langlois.

 

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