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L’ÉMI – des rencontres, des opportunités, des carrièresInauguré en 2003, la nouvelle école multidisciplinaire de l’image (ÉMI) à l’UQO regroupe une multitude de programmes et d’activités pour les passionnés d’arts, d’histoire et patrimoine et de la bande dessinée. Bien que l’enseignement des arts date de 1977 à l’UQO, c’est réellement suite à la création du baccalauréat en arts et design en 1993 et la concentration en bande dessinée en 1999 que l’ÉMI prend sa place comme la destination pour venir poursuivre des études dans ces domaines. Avec l’ajout en 2013 d’une maîtrise en muséologie et pratiques des arts, les étudiants y trouvent maintenant une excellente programmation académique et en ressort des opportunités de rencontres et visibilité sans pareil. En discutant avec les professeurs et les étudiants de l’ÉMI, on réalise à quel point la qualité de l’enseignement et le partage des connaissances font de cette école un environnement qui vise à valoriser le dépassement et cherche à ouvrir les horizons sur tout ce qui se fait dans le milieu artistique et muséologique. « Ce qui me passionne, c’est ce que je fais. C’est l’art, la création, l’innovation et les rencontres. Je crois qu’à l’ÉMI, nous sommes en mesure de former nos artistes de demain et on le fait en leur permettant de vivre des expériences réelles et concrètes », mentionne la professeure à l’ÉMI Valérie Yobé. « Nous tentons d’organiser une multitude d’activités où les étudiants peuvent avoir la chance de faire des rencontres et également y participer pour mettre en pratique ce qu’ils apprennent », ajoute la professeure. C’est d’ailleurs cette approche qui fut le moteur du projet Cinegrafismo, tantôt très ambitieux, mais mené de mains de maîtres par la professeure Yobé, qui aura permis à plusieurs étudiants de l’ÉMI de profiter d’une belle visibilité et au programme, de se positionner comme référence au sein de la formation universitaire en arts et de la muséologie. Le projet de Cinégrafismo était d’abord une initiative de La tribu grafik, un organisme fondé par la professeure Yobé qui cherche à faire la promotion de projets qui se démarquent par leur capacité à réunir des graphistes dispersés de par le monde. Le défi était de taille pour les dirigeants du projet. « Il fallait associer six graphistes cubains et six graphistes québécois de la relève à six réalisateurs cubains et six réalisateurs québécois de courts métrages. À partir de cette sélection, chaque graphiste s’est vu confier la réalisation d’une affiche sur un film issu de sa culture et une de celle de l’autre. Ce regard croisé s’expose sous la forme de vingt-quatre représentations sensibles, illustratives pour la plupart, dont la capacité expressive traduit les propos de chaque œuvre cinématographique. Le défi était d’autant plus grand que les deux groupes de graphistes ignoraient presque tout de la culture de l’autre », explique Valérie Yobé. En choisissant les programmes en arts visuels, bande dessinée, design graphique ou la maîtrise en muséologie et pratiques des arts à l’UQO, les étudiants terminent leur parcours universitaire, non pas seulement avec un diplôme en poche, mais avec un bagage de connaissances important, un nouveau réseau professionnel solide et des expériences de vie qui les aideront à devenir les meilleurs dans leur domaine. Le lancement de Cinégrafismo en Outaouais se tiendra le 26 mars prochain chez AxeNéo7 et Daïmon à 18 h. Au programme, une exposition de 24 affiches de cinéma inédites, la projection des 12 courts-métrages les ayant inspirés et le lancement du livre présentant des textes et images inédites sur l’histoire de l’affiche de cinéma au Québec, la relève du graphisme et du cinéma québécois et cubains, et autres angles inédits. L’événement est coordonné par la professeure Valérie Yobé.
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Couverture du projet Cinégrafismo.
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