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L’UQO à la simulation des Nations Unies à New York


Cette année encore, l’UQO a participé à la National Model United Nations (NMUN), la plus prestigieuse simulation des Nations Unies au monde et la seule reconnue par l’ONU. Cette activité est coordonnée par Thomas Collombat, professeur au Département des sciences sociales de l’UQO. Ce dernier assure la formation des étudiants composant la délégation représentant l’université.

Du 29 mars au 2 avril 2015, à New York, les dix membres de la délégation de l’UQO ont représenté le Honduras aux côtés de 2000 autres étudiants en provenance des quatre coins de la planète. Cette activité permet aux étudiants de l’UQO de mieux comprendre les rouages des Nations Unies, tout en développant les habiletés nécessaires à un bon négociateur.

Pour les apprentis diplomates, la simulation consiste à proposer des résolutions et des rapports ainsi que de rendre des décisions en répondant aux problèmes de maintien de la paix, des droits de l'homme, du développement économique et social et de la protection de l’environnement.

Répartis en cinq équipes de deux personnes, assignés à différents comités de l’Assemblée générale ou programmes de l’ONU, les étudiants de l’UQO ont débattu d’enjeux aussi diversifiés que le contrôle des armes, la discrimination raciale, le maintien de la paix en Afrique et l’utilisation durable des ressources en milieu urbain. Les membres de la délégation de cette année sont tous revenus de New York avec le sentiment d’avoir vécu une des plus importantes expériences d’apprentissage de leur parcours à l’UQO. « Ils ont souligné, combien la simulation a été à la fois, une expérience humaine hors du commun et une occasion unique d’acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles aptitudes. Le fait de travailler en groupe, d’être confrontés à des gens en provenance de partout sur la planète et de devoir négocier dans un cadre très réaliste avec des représentants de tous les pays du monde leur a permis d’affiner leurs capacités de négociation, mais aussi de travailler sur leur ouverture à l’autre et sur la construction de consensus durables. Sur le fond, ils en ressortent transformés et beaucoup plus au fait de ce qu’est l’ONU et des défis auxquels elle est confrontée », explique le professeur Thomas Collombat.

Longue préparation avant le grand départ

Sélectionnés au début de l’automne 2014, les 10 étudiants formant la délégation se sont rencontrés toutes les semaines dès le mois de novembre, et ce, jusqu’au départ pour New York à la fin mars. « Les premières semaines sont surtout consacrées aux enjeux logistiques, notamment le financement de l’activité, puisque les étudiants doivent récolter près de 10 000$ auprès de partenaires extérieurs. Par la suite, un programme de lectures leur permet de se familiariser avec l’ONU et son fonctionnement pour enfin amorcer les recherches sur la politique étrangère du pays qui nous est assigné par l’organisation. Les étudiants peuvent donc vivre de façon très réelle, les enjeux abordés à l’ONU », explique le professeur Thomas Collombat. Contrairement à d’autres universités, l’UQO n’exige pas des étudiants sélectionnés qu’ils aient déjà des connaissances approfondies de l’ONU et des enjeux internationaux. « S’il faut effectivement avoir maintenu une bonne moyenne pour être admissible à l’activité, nous insistons surtout sur la motivation du candidat à l’égard d’une telle activité, sur sa capacité à travailler en groupe ainsi que sur son adhésion aux valeurs de coopération et de résolution collective des problèmes qui caractérisent le travail de l’ONU. L’UQO est une des rares universités où cette activité est ouverte à tous les étudiants de premier cycle, quel que soit leur programme d’appartenance », ajoute le professeur.

Sur le plan académique, la simulation des Nations Unies apporte une meilleure connaissance de l’ONU et des dynamiques de la négociation internationale. Les étudiants apprennent des notions théoriques et pratiques puisqu’ils sont poussés, dans un laps de temps relativement restreint, à devoir rencontrer d’autres personnes défendant des intérêts divergents, à identifier les espaces de consensus possible et à négocier des compromis tout en trouvant des solutions innovantes aux grands problèmes auxquels les populations sont confrontées. « Au-delà de l’aspect pédagogique, il s’agit d’une expérience humaine incomparable pour les étudiants de l’UQO. De jouer le rôle d’un diplomate, de participer à une activité rassemblant des étudiants de partout et de pouvoir entrer aux Nations Unies fait de cette simulation une activité très inspirante. C’est stimulant pour eux et parfois même, il s’agit d’un moment décisif dans la vie et les orientations académiques et professionnelles de plusieurs participants », conclut le professeur Thomas Collombat.

Cette activité a été développée à l’UQO par le professeur Dimitri della Faille en 2010. L’UQO reste l’une des deux seules composantes du réseau des UQ à participer à cette simulation. Il s’agissait aussi de la première année où les délégués des éditions antérieures ont été activement associés à la préparation de leurs collègues pour y jouer un rôle de mentors.

Félicitations à la délégation 2015 de l’UQO pour leur belle performance!

 

 

De gauche à droite : la délégation de l’UQO dans la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies, Olivera Paripovic, Vanessa Gauthier, Fadoumo Farah, Mélisandre Kette, Sandra Barancira, Marie-Pier Brochu, Brian Thévenet, Gabriel Laurin, Sabrina Ramtani et Pierre Lévesque. Crédit photo : Professeur Thomas Collombat.

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