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L’ISFORT prépare la foresterie de l’avenir

L’ISFORT est le fruit d’une longue croisade issue d’une vision profonde et d’une persévérance hors du commun. Le visionnaire, Pierre Moreau, est l’instigateur de ce centre de recherche innovateur. Combattant de longue haleine, passionné par la forêt, il a d’abord créé l’Institut québécois d’aménagement de la forêt feuillue (IQAFF) en 1989. L’organisme sans but lucratif a été mis sur pied pour répondre aux besoins en matière de gestion des forêts feuillues et de pins.

Fondé en 2012, l’ISFORT, l’Institut des sciences de la forêt tempérée, est le résultat du partenariat privilégié amorcé en 2002 entre l’UQO et l’IQAFF. C’est grâce à cette initiative que le développement du secteur des sciences naturelles devient également une réalité à l’UQO.

Théorique comme appliquée, la recherche à l’ISFORT s’inscrit entièrement dans une éthique de développement soutenable de toutes les ressources forestières afin d’être écologiquement justifiable, socialement acceptable et économiquement viable.

Transmission du savoir

L’ISFORT c’est aussi un lieu stimulant pour la formation d’étudiants aux cycles supérieurs et de stagiaires postdoctoraux qui se retrouvent au cœur des activités de recherches. Les chercheurs de l’ISFORT participent également à la formation au sein d’un programme de maîtrise professionnelle en gestion durable des écosystèmes forestiers offert à l’UQO, conjointement avec l’UQAM et l’UQAT.

Selon le directeur de l’ISFORT, Christian Messier, la mission de l’Institut est de « faire avancer les connaissances, d’en trouver de nouvelles et de les diffuser dans le milieu, autant privé, public, qu’industriel ». François Lorenzetti, directeur du Département des sciences naturelles de l’UQO, ajoute : « les problématiques sont très complexes et elles exigent de mettre en commun les expertises et les savoirs respectifs des chercheurs. Au lieu d’accroitre une vision pointue, très atomisée, on essaye de créer de nouvelles molécules, au sens figuré, grâce à une convergence des connaissances ».

Actuellement, dix professeurs-chercheurs sont à l’œuvre. Experts dans tous les domaines pertinents (génétique, hydrologie, sol, entomologie, socioécologie, gestion et aménagement des forêts, écologie de la faune, écophysiologie, foresterie urbaine, agroforesterie, diversité, économie des ressources), ils mettent leur savoir en commun pour résoudre les défis d’aujourd’hui et de demain.

Trouver des solutions

Les chercheurs travaillent avec acharnement sur des dossiers majeurs en effectuant, entre autres, des recherches sur différentes problématiques reliées aux changements climatiques. Parmi les recherches en cours, le professeur Messier mentionne celle concernant le déclin et la mortalité des érablières du Québec. Après une période de dépérissement, les érablières vivent une croissante lente, avec un manque de régénération. Les chercheurs de l’ISFORT tentent de découvrir la cause et les solutions pour renverser cette désastreuse tendance.

Des projets de recherche sont aussi en cours dans les villes de Gatineau, Ottawa, Montréal et Québec afin de combattre les ravages de l’agrile du frêne. L’ISFORT va proposer les essences d’arbres pertinentes à introduire et promouvoir la diversité des espèces en sachant qu’avec le réchauffement climatique, de nouveaux insectes feront leur apparition et pourraient décimer outrageusement le paysage rural et urbain.

Anticiper l’avenir

« L’ISFORT prépare la foresterie de l’avenir. Actuellement, la foresterie est basée sur le passé avec une vision statique de celle-ci. Nous, nous préférons anticiper l’avenir en organisant la forêt en fonction du futur », déclare Christian Messier. La fougue des chercheurs de l’ISFORT et leur approche sont porteuses d’espoir devant les défis actuels. Ils nous proposent une nouvelle éthique, une relation saine visant l’équilibre naturel à établir entre les besoins de développement et les bienfaits de vivre dans un écosystème en santé!

L'équipe à l'ISFORT et le pavillon de l'ISFORT à Ripon. Crédit photo : UQO et BGLA architecture + design urbain.

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Savoir > Articles L’ISFORT prépare la foresterie de l’avenir L’ISFORT est le fruit d’une longue croisade issue d’une vision profonde et d’une persévérance hors du commun. Le visionnaire, Pierre Moreau, est l’instigateur de ce centre de recherche innovateur. Combattant de longue haleine, passionné par la forêt, il a d’abord créé l’Institut québécois d’aménagement de la forêt feuillue (IQAFF) en 1989. L’organisme sans but lucratif a été mis sur pied pour répondre aux besoins en matière de gestion des forêts feuillues et de pins. Fondé en 2012, l’ISFORT, l’Institut des sciences de la forêt tempérée, est le résultat du partenariat privilégié amorcé en 2002 entre l’UQO et l’IQAFF. C’est grâce à cette initiative que le développement du secteur des sciences naturelles devient également une réalité à l’UQO. Théorique comme appliquée, la recherche à l’ISFORT s’inscrit entièrement dans une éthique de développement soutenable de toutes les ressources forestières afin d’être écologiquement justifiable, socialement acceptable et économiquement viable. Transmission du savoir L’ISFORT c’est aussi un lieu stimulant pour la formation d’étudiants aux cycles supérieurs et de stagiaires postdoctoraux qui se retrouvent au cœur des activités de recherches. Les chercheurs de l’ISFORT participent également à la formation au sein d’un programme de maîtrise professionnelle en gestion durable des écosystèmes forestiers offert à l’UQO, conjointement avec l’UQAM et l’UQAT. Selon le directeur de l’ISFORT, Christian Messier, la mission de l’Institut est de « faire avancer les connaissances, d’en trouver de nouvelles et de les diffuser dans le milieu, autant privé, public, qu’industriel ». François Lorenzetti, directeur du Département des sciences naturelles de l’UQO, ajoute : « les problématiques sont très complexes et elles exigent de mettre en commun les expertises et les savoirs respectifs des chercheurs. Au lieu d’accroitre une vision pointue, très atomisée, on essaye de créer de nouvelles molécules, au sens figuré, grâce à une convergence des connaissances ». Actuellement, dix professeurs-chercheurs sont à l’œuvre. Experts dans tous les domaines pertinents (génétique, hydrologie, sol, entomologie, socioécologie, gestion et aménagement des forêts, écologie de la faune, écophysiologie, foresterie urbaine, agroforesterie, diversité, économie des ressources), ils mettent leur savoir en commun pour résoudre les défis d’aujourd’hui et de demain. Trouver des solutions Les chercheurs travaillent avec acharnement sur des dossiers majeurs en effectuant, entre autres, des recherches sur différentes problématiques reliées aux changements climatiques. Parmi les recherches en cours, le professeur Messier mentionne celle concernant le déclin et la mortalité des érablières du Québec. Après une période de dépérissement, les érablières vivent une croissante lente, avec un manque de régénération. Les chercheurs de l’ISFORT tentent de découvrir la cause et les solutions pour renverser cette désastreuse tendance. Des projets de recherche sont aussi en cours dans les villes de Gatineau, Ottawa, Montréal et Québec afin de combattre les ravages de l’agrile du frêne. L’ISFORT va proposer les essences d’arbres pertinentes à introduire et promouvoir la diversité des espèces en sachant qu’avec le réchauffement climatique, de nouveaux insectes feront leur apparition et pourraient décimer outrageusement le paysage rural et urbain. Anticiper l’avenir « L’ISFORT prépare la foresterie de l’avenir. Actuellement, la foresterie est basée sur le passé avec une vision statique de celle-ci. Nous, nous préférons anticiper l’avenir en organisant la forêt en fonction du futur », déclare Christian Messier. La fougue des chercheurs de l’ISFORT et leur approche sont porteuses d’espoir devant les défis actuels. Ils nous proposent une nouvelle éthique, une relation saine visant l’équilibre naturel à établir entre les besoins de développement et les bienfaits de vivre dans un écosystème en santé!	L'équipe à l'ISFORT et le pavillon de l'ISFORT à Ripon. Crédit photo : UQO et BGLA architecture + design urbain. Suivez-nous sur Facebook et Twitter!
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