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« On ne savait pas que c’était impossible, alors on l’a fait¹ »

Avec la création du Département des sciences naturelles, l’UQO franchit un grand pas et ouvre de nouvelles portes de la connaissance dans un domaine qui embrasse les sciences du vivant, de la terre et de la matière. Fondé en 2012, le Département des sciences naturelles est un des fruits, avec l’Institut des sciences de la forêt tempérée (voir le Savoir de mai 2015), du partenariat privilégié amorcé en 2002 entre l’UQO et l’IQAFF. C’est grâce à cette initiative que le développement du secteur des sciences naturelles devient une réalité à l’UQO.

Les premières expertises sont ‘naturellement’ en lien avec tout ce qui touche les forêts, particulièrement celles qui nous entourent en Outaouais et dans les Laurentides, et plus spécifiquement les arbres feuillus que l’on retrouve dans tout le sud du Québec, de la ville à la campagne, jusqu’au cœur de la forêt profonde. Actuellement, 9 professeurs-chercheurs sont à l’œuvre en écologie forestière et sylviculture, en aménagement et écologie du paysage, en agroforesterie, en foresterie urbaine, en écologie animale, en entomologie, en écophysiologie, en écologie des sols, en génétique et biodiversité, en socio-écologie et en économie des ressources naturelles : autant de savoirs mis en commun pour résoudre les défis d’aujourd’hui et de demain.

Collaborations et innovations

C’est le professeur François Lorenzetti qui est actuellement directeur du département, au moment où une grande effervescence règne avec l’arrivée de nouveaux programmes de formation. Le département offre déjà une maitrise professionnelle en gestion durable des écosystèmes forestiers, en collaboration avec UQAT et l’UQAM. « Cette maîtrise contingentée a déjà ses premiers étudiants diplômés et accueille cet automne sa 3^e cohorte qui compte une douzaine d’étudiants. Les gens ont de très bonnes chances de s’intégrer au monde du travail avec ce programme.» Une maîtrise en biologie, offerte en extension de l’UQAM, compte ses premiers étudiants depuis un an. L’automne 2015 s’ouvre avec l’arrivée d’autres étudiants dans des programmes de cycles supérieurs sur mesure, une nouveauté ! « Si on se projette dans seulement un an, et avec l’ouverture de maîtrises et de doctorats sur mesure, on peut s’attendre à dépasser la trentaine d’étudiants et de stagiaires postdoctoraux ».

Le professeur Lorenzetti détaille les orientations du Département des sciences naturelles : « De tout temps, la forêt pousse seule. Si on intervient, si on désire du bois, du récréotourisme, ou gérer le territoire avec les premières nations, nous devons être capables de faire le tour des différents aspects, et donc déployer une expertise plus large et diversifiée de la gestion de la forêt. Nous sommes heureux de former une relève en ce sens.»

Profil recherché pour développer la forêt durable

Quels profils d’étudiants sont privilégiés au Département des sciences naturelles de l’UQO? Tout sourire, le professeur Lorenzetti répond sans hésiter : «On recherche du leadership, de l’entregent, de l’écoute, avoir le potentiel d’être quelqu’un qui peut réunir les idées des gens autour de la table, et travailler en équipe. La passion et la motivation sont des ingrédients essentiels pour entreprendre une maitrise en recherche. »

En poursuivant sur leur approche pédagogique, le professeur ajoute : « En sciences naturelles, pour former les nouveaux professionnels, on privilégie l’apprentissage par projet, comme en génie ou en architecture, mais aussi l’apprentissage par problème, comme en médecine. »

Ainsi, le corps professoral, et les chercheurs associés à l’ISFORT, favorisent une approche qui permet de contextualiser des problèmes, en apparence ciblés, et de les faire éclater sur les autres domaines du savoir. « Nos futurs diplômés sauront faire le diagnostic, et savoir aussi le communiquer pour que le patient soit l’acteur de sa guérison, si vous me permettez l’analogie au monde médical. Nos étudiants sont les acteurs actifs de leur formation, incluant le savoir, le savoir-faire, et sans oublier, le savoir être!» renchérit avec conviction le volubile chef d’orchestre de ce nouveau département de l’UQO.

Tous les espoirs sont permis pour la croissance des sciences naturelles à l’UQO. De ces programmes émergera une nouvelle génération de diplômés motivés à rafraichir nos connaissances et nos pratiques pour assurer le développement de nos forêts et de nos espaces verts.

_{¹Adapté de Mark Twain.}

François Lorenzetti, professeur et directeur du Départment des sciences naturelles. Crédit photo : UQO.

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Savoir > Articles « On ne savait pas que c’était impossible, alors on l’a fait¹ » Avec la création du Département des sciences naturelles, l’UQO franchit un grand pas et ouvre de nouvelles portes de la connaissance dans un domaine qui embrasse les sciences du vivant, de la terre et de la matière. Fondé en 2012, le Département des sciences naturelles est un des fruits, avec l’Institut des sciences de la forêt tempérée (voir le Savoir de mai 2015), du partenariat privilégié amorcé en 2002 entre l’UQO et l’IQAFF. C’est grâce à cette initiative que le développement du secteur des sciences naturelles devient une réalité à l’UQO. Les premières expertises sont ‘naturellement’ en lien avec tout ce qui touche les forêts, particulièrement celles qui nous entourent en Outaouais et dans les Laurentides, et plus spécifiquement les arbres feuillus que l’on retrouve dans tout le sud du Québec, de la ville à la campagne, jusqu’au cœur de la forêt profonde. Actuellement, 9 professeurs-chercheurs sont à l’œuvre en écologie forestière et sylviculture, en aménagement et écologie du paysage, en agroforesterie, en foresterie urbaine, en écologie animale, en entomologie, en écophysiologie, en écologie des sols, en génétique et biodiversité, en socio-écologie et en économie des ressources naturelles : autant de savoirs mis en commun pour résoudre les défis d’aujourd’hui et de demain. Collaborations et innovations C’est le professeur François Lorenzetti qui est actuellement directeur du département, au moment où une grande effervescence règne avec l’arrivée de nouveaux programmes de formation. Le département offre déjà une maitrise professionnelle en gestion durable des écosystèmes forestiers, en collaboration avec UQAT et l’UQAM. « Cette maîtrise contingentée a déjà ses premiers étudiants diplômés et accueille cet automne sa 3^e cohorte qui compte une douzaine d’étudiants. Les gens ont de très bonnes chances de s’intégrer au monde du travail avec ce programme.» Une maîtrise en biologie, offerte en extension de l’UQAM, compte ses premiers étudiants depuis un an. L’automne 2015 s’ouvre avec l’arrivée d’autres étudiants dans des programmes de cycles supérieurs sur mesure, une nouveauté ! « Si on se projette dans seulement un an, et avec l’ouverture de maîtrises et de doctorats sur mesure, on peut s’attendre à dépasser la trentaine d’étudiants et de stagiaires postdoctoraux ». Le professeur Lorenzetti détaille les orientations du Département des sciences naturelles : « De tout temps, la forêt pousse seule. Si on intervient, si on désire du bois, du récréotourisme, ou gérer le territoire avec les premières nations, nous devons être capables de faire le tour des différents aspects, et donc déployer une expertise plus large et diversifiée de la gestion de la forêt. Nous sommes heureux de former une relève en ce sens.» Profil recherché pour développer la forêt durable Quels profils d’étudiants sont privilégiés au Département des sciences naturelles de l’UQO? Tout sourire, le professeur Lorenzetti répond sans hésiter : «On recherche du leadership, de l’entregent, de l’écoute, avoir le potentiel d’être quelqu’un qui peut réunir les idées des gens autour de la table, et travailler en équipe. La passion et la motivation sont des ingrédients essentiels pour entreprendre une maitrise en recherche. » En poursuivant sur leur approche pédagogique, le professeur ajoute : « En sciences naturelles, pour former les nouveaux professionnels, on privilégie l’apprentissage par projet, comme en génie ou en architecture, mais aussi l’apprentissage par problème, comme en médecine. » Ainsi, le corps professoral, et les chercheurs associés à l’ISFORT, favorisent une approche qui permet de contextualiser des problèmes, en apparence ciblés, et de les faire éclater sur les autres domaines du savoir. « Nos futurs diplômés sauront faire le diagnostic, et savoir aussi le communiquer pour que le patient soit l’acteur de sa guérison, si vous me permettez l’analogie au monde médical. Nos étudiants sont les acteurs actifs de leur formation, incluant le savoir, le savoir-faire, et sans oublier, le savoir être!» renchérit avec conviction le volubile chef d’orchestre de ce nouveau département de l’UQO. Tous les espoirs sont permis pour la croissance des sciences naturelles à l’UQO. De ces programmes émergera une nouvelle génération de diplômés motivés à rafraichir nos connaissances et nos pratiques pour assurer le développement de nos forêts et de nos espaces verts. _{¹Adapté de Mark Twain.}	François Lorenzetti, professeur et directeur du Départment des sciences naturelles. Crédit photo : UQO. Suivez-nous sur Facebook et Twitter!
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« On ne savait pas que c’était impossible, alors on l’a fait¹ »