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Six nouvelles infirmières praticiennes spécialisées qui ont tissé des liens d’amitié pour la vie


Elles ont étudié en équipe, réussi en équipe ; elles sont allées chercher leur diplôme ensemble et sont devenues une véritable famille.

La collation des grades 2015 de l’UQO | Campus de Saint-Jérôme, le 22 novembre dernier, fut une occasion de célébrer pour six nouvelles infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne (IPS). L’UQO compte maintenant un total de 19 étudiantes et étudiants qui ont obtenu leur diplôme d’IPS.

Les nouvelles diplômées IPS sont :

• Annie Beaudette (Clinique Médicale Saint-Hippolyte)
• Caroline Martel (Centre hospitalier de Lanaudière)
• Caroline Normand (Hôpital régional de Saint-Jérôme)
• Maggy Papineau (Hôpital régional de Saint-Jérôme)
• Geneviève Rondeau (CLSC de Saint-Gabriel)
• Ariane Thibault (Hôpital régional de Saint-Jérôme)

Source de fierté, les six diplômées de l’UQO, qui sont membres de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), ont toutes réussi l’examen, un résultat très enviable lorsqu’on considère qu’à travers la province, près de quatre étudiants sur 10 ont échoué.

« On n’était pas en compétition l’une contre l’autre. On a travaillé en équipe et c’est ce qui a beaucoup aidé », explique Maggy Papineau.

« On a passé toutes les six alors c’est certain qu’on était extrêmement contentes. On était une équipe soudée », affirme de son côté Caroline Normand.

« Les six, on est fières de ce que l’on a accompli ensemble. Ce n’est pas facile, dit Ariane Thibeault. La plupart d’entre nous, on est mère de famille, et de retourner à l’école après avoir été sur le marché du travail demande beaucoup de sacrifices. »

Les six IPS ont terminé leurs études au printemps 2015, mais elles se sont vues tout au long de l’été avant de se revoir pour la grande soirée de la collation des grades. « Il y a des relations d’amitié qui se sont établies. On se voit régulièrement avec tous nos enfants », souligne Ariane Thibeault.

Pour Geneviève Rondeau, le groupe est devenu une grande famille. « Quand on a vécu tout ça ensemble, on devient une famille. »

Les six diplômées ont apprécié le soutien de la professeure Chantal Saint-Pierre, responsable des programmes de deuxième cycle en sciences infirmières. « On s’est surnommées les ‘chialeuses’ de l’UQO, parce qu’on était exigeantes et on voulait réussir, dit en riant Caroline Martel. Madame Saint-Pierre était à l’écoute et ça nous a beaucoup aidées. »

La professeure Saint-Pierre affirme de son côté que le succès des six diplômées contribue au rayonnement de l’UQO. « Je peux témoigner que ce ne fut pas une tâche mais un privilège de les accompagner et de les soutenir pendant cette formation très exigeante. Elles avaient toutes été soigneusement sélectionnées pour leur potentiel et ce choix n’a pas été démenti. Elles se sont investies sans compromis dans leurs études tout en conciliant d’autres rôles de vie. Mon rôle a été de mettre en place les conditions nécessaires pour qu’elles arrivent à se surpasser. »

Chantal Saint-Pierre souligne également le taux de réussite lors de l’examen. « Elles peuvent être fières, car elles ont réussi à 100 % alors que le taux de réussite à l’échelle provinciale se situait à 57,1 %. Elles se distinguent par leur ambition positive et sauront contribuer à l’amélioration des soins de santé, particulièrement l’accessibilité des soins de première ligne. »

La pratique professionnelle des IPS est basée à la fois sur les soins infirmiers en pratique avancée et sur la médecine de première ligne. Les infirmières praticiennes peuvent suivre des patients, prescrire certains médicaments et examens diagnostiques et améliorer l'accès aux soins.

Les médias et le public utilisent souvent le terme ‘super infirmières’. C’est toutefois un descriptif qui ne plaît pas aux six diplômées, et qui ne plaît guère à la communauté des sciences infirmières. Bien qu’elles aient étudié plus longtemps et que leur formation leur permet d’effectuer certaines procédures médicales plus poussées, elles ne se considèrent pas plus ‘supers’ que leurs collègues infirmières.

« Ça fait ‘super héros’. On dit tous dans le domaine qu’on n’est pas plus super qu’une autre infirmière. On a juste une formation différente et on travaille d’une façon différente », explique Caroline Normand.

Les six diplômées ont de bons postes. Caroline Martel affirme que l’ouverture aux IPS diffère d’une région à l’autre de la province. Lanaudière, où elle travaille, est très ouverte, souligne-t-elle, et donc plusieurs infirmières ont le goût d’aller faire carrière dans cette région du Québec.

En ce moment, il y a une attente pour l’attribution de nouveaux postes d’IPS, ont expliqué les diplômées de l’UQO. Le ministre de la Santé, le docteur Gaétan Barrette a récemment indiqué que l’intention de la province était de tripler le nombre d’IPS pour atteindre le nombre de 2 000 d’ici 2020.

L’arrivée de ces six infirmières IPS est un exemple concret de la contribution des diplômées de l’UQO à la collectivité. Ces nouvelles professionnelles de la santé poseront des actes pour assurer la santé et le bien-être de notre population.

L’UQO tient à féliciter les diplômées et nous leur souhaitons tout le succès qu’elles méritent.

 

 

Le recteur de l'UQO, monsieur Denis Harrisson, avec les six infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne (IPS), diplômées du Campus de Saint-Jérôme. De gauche à droite, il s’agit d’Annie Beaudette, Maggy Papineau, Caroline Martel, le recteur, Caroline Normand, Ariane Thibeault et Geneviève Rondeau.

 

 

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