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«Au revoir maman, à la semaine prochaine.»

L’Enquête longitudinale canadienne sur les enfants et les jeunes relève depuis plus d’une décennie la diversité croissante des modalités de garde. Elle est particulièrement marquée au Québec : en effet, la monoparentalité masculine et la garde partagée y sont beaucoup plus fréquentes qu’ailleurs au pays. Les médias font trop souvent état de conflits autour de la garde des enfants après une séparation parentale, qui se produisent en fait dans une minorité de cas. Ils mettent ainsi en veilleuse les transformations sociales profondes qui s’opèrent sous nos yeux, en matière de vie familiale et de rôles parentaux.

Saisir cette nouvelle réalité sous toutes ses coutures

La popularité de la garde partagée fait en sorte qu’on s’y réfère souvent sans vraiment savoir de quoi il s’agit. « Les enfants dont les parents ont choisi de plein gré la garde partagée ne sont ni ballottés entre des parents en conflit, ni constamment dans des valises, ni laissés à eux-mêmes. C’est pourquoi il importe avant tout de bien comprendre ce phénomène », intervient la professeure Denyse Côté, qui mène des recherches sur ce thème depuis plus de deux décennies. « Par contre, la garde partagée constitue un risque pour la victime de violence conjugale » ajoute la chercheure, qui a mené la première recherche francophone en la matière pour deux ministères québécois et canadien. « La garde partagée est de plus en plus populaire à cause d’une volonté marquée d’intégrer dans la vie quotidienne et dans la famille en particulier, des valeurs et des fonctionnements reflétant l’égalité hommes-femmes. La garde partagée permet un partage plus horizontal des tâches éducatives » conclue-t-elle.

Quelle solution adopter?

Les enfants de parents séparés devraient-ils préférablement être élevés par leur père et leur mère? Les mères qui refusent cette solution font-elles obstacle au sain développement de leur enfant? Les pères qui la refusent sont-ils des pères absents? La monoparentalité féminine est-elle vouée à disparaître? Quelles sont les conditions gagnantes de la garde partagée? À ce sujet, Denyse Côté prononcera une conférence intitulée La garde partagée : une question d’équité?, le mercredi 31 mars prochain à 19 h. Cette conférence, tenue dans le cadre des conférences publiques de l’UQO, est organisée en partenariat avec le journal LeDroit, la première chaîne de Radio-Canada 90,7 FM, l’ORÉGAND, et Télé-Québec, laquelle filmera la présentation et la retransmettra à plusieurs reprises sur les ondes du Canal Savoir au cours de la prochaine année.

Sociologue et professeure au Département de travail social et des sciences sociales de l’UQO, Denyse Côté mène actuellement des recherches uniques sur la garde partagée. Détentrice d’un doctorat en sociologie, elle dirige l’ORÉGAND (Observatoire sur le développement régional et l’analyse différenciée selon les sexes). Elle a rédigé le premier livre d’analyse sociologique en français sur le sujet et intitulé La garde partagée : une question d’équité (Éd. Remue-ménage, 2000) qui sera réédité cet automne, ainsi que plus de 30 autres livres, articles scientifiques et professionnels. Elle dirige présentement une nouvelle recherche sur la question portant sur la situation en Australie, aux États-Unis, en France et en Belgique. L’UQO vous invite à assister à cette conférence gratuite le mercredi 31 mars, à 19 h, à la Grande salle de l’UQO, 283, boul. Alexandre-Taché, porte 1, Gatineau.

Denyse Côté mène actuellement des recherches uniques sur la garde partagée. Détentrice d’un doctorat en sociologie, elle dirige l’ORÉGAND (Observatoire sur le développement régional et l’analyse différenciée selon les sexes). Elle a rédigé le premier livre d’analyse sociologique en français sur le sujet et intitulé La garde partagée : une question d’équité (Éd. Remue-ménage, 2000).

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Savoir > Articles «Au revoir maman, à la semaine prochaine.» L’Enquête longitudinale canadienne sur les enfants et les jeunes relève depuis plus d’une décennie la diversité croissante des modalités de garde. Elle est particulièrement marquée au Québec : en effet, la monoparentalité masculine et la garde partagée y sont beaucoup plus fréquentes qu’ailleurs au pays. Les médias font trop souvent état de conflits autour de la garde des enfants après une séparation parentale, qui se produisent en fait dans une minorité de cas. Ils mettent ainsi en veilleuse les transformations sociales profondes qui s’opèrent sous nos yeux, en matière de vie familiale et de rôles parentaux. Saisir cette nouvelle réalité sous toutes ses coutures La popularité de la garde partagée fait en sorte qu’on s’y réfère souvent sans vraiment savoir de quoi il s’agit. « Les enfants dont les parents ont choisi de plein gré la garde partagée ne sont ni ballottés entre des parents en conflit, ni constamment dans des valises, ni laissés à eux-mêmes. C’est pourquoi il importe avant tout de bien comprendre ce phénomène », intervient la professeure Denyse Côté, qui mène des recherches sur ce thème depuis plus de deux décennies. « Par contre, la garde partagée constitue un risque pour la victime de violence conjugale » ajoute la chercheure, qui a mené la première recherche francophone en la matière pour deux ministères québécois et canadien. « La garde partagée est de plus en plus populaire à cause d’une volonté marquée d’intégrer dans la vie quotidienne et dans la famille en particulier, des valeurs et des fonctionnements reflétant l’égalité hommes-femmes. La garde partagée permet un partage plus horizontal des tâches éducatives » conclue-t-elle. Quelle solution adopter? Les enfants de parents séparés devraient-ils préférablement être élevés par leur père et leur mère? Les mères qui refusent cette solution font-elles obstacle au sain développement de leur enfant? Les pères qui la refusent sont-ils des pères absents? La monoparentalité féminine est-elle vouée à disparaître? Quelles sont les conditions gagnantes de la garde partagée? À ce sujet, Denyse Côté prononcera une conférence intitulée La garde partagée : une question d’équité?, le mercredi 31 mars prochain à 19 h. Cette conférence, tenue dans le cadre des conférences publiques de l’UQO, est organisée en partenariat avec le journal LeDroit, la première chaîne de Radio-Canada 90,7 FM, l’ORÉGAND, et Télé-Québec, laquelle filmera la présentation et la retransmettra à plusieurs reprises sur les ondes du Canal Savoir au cours de la prochaine année. Sociologue et professeure au Département de travail social et des sciences sociales de l’UQO, Denyse Côté mène actuellement des recherches uniques sur la garde partagée. Détentrice d’un doctorat en sociologie, elle dirige l’ORÉGAND (Observatoire sur le développement régional et l’analyse différenciée selon les sexes). Elle a rédigé le premier livre d’analyse sociologique en français sur le sujet et intitulé La garde partagée : une question d’équité (Éd. Remue-ménage, 2000) qui sera réédité cet automne, ainsi que plus de 30 autres livres, articles scientifiques et professionnels. Elle dirige présentement une nouvelle recherche sur la question portant sur la situation en Australie, aux États-Unis, en France et en Belgique. L’UQO vous invite à assister à cette conférence gratuite le mercredi 31 mars, à 19 h, à la Grande salle de l’UQO, 283, boul. Alexandre-Taché, porte 1, Gatineau.	Denyse Côté mène actuellement des recherches uniques sur la garde partagée. Détentrice d’un doctorat en sociologie, elle dirige l’ORÉGAND (Observatoire sur le développement régional et l’analyse différenciée selon les sexes). Elle a rédigé le premier livre d’analyse sociologique en français sur le sujet et intitulé La garde partagée : une question d’équité (Éd. Remue-ménage, 2000). Suivez-nous sur Facebook et Twitter!
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